Le décès de Joyce Echaquan (Resumé)

First in a series of short summaries that I am hoping to make on a current issue in French. Please note that these may not be entirely factually correct - I'm just here to practice!

Le 28 septembre 2020, une femme Atikamekew de 37 et mère de 4 enfants est décédée dans la région de Lanaudière. Elle est arrivée à l’hôpital pour des douleurs au ventre. On lui a prescrit donc des médicaments anti-douleur en attendant pour l’arrivée du gastro-entérologue le matin suivant.

Une fois arrivé, le Dr. Jean-Philippe Blais consulte le dossier de Madame Echaquan. Elle est atteint des quelques conditions préexistantes, dont la diabète et d’une cardiomyopathie importante. Indiqué aussi est une dépendance possible aux narcotiques. Il propose une colonoscopie, mais revient pour lui prescrire plus tard un ‘état de sevrage aux narcotiques’ une fois que la patiente devient agitée et se jete en bas de sa civière. Elle passera une partie de la nuit sous contention et la morphine lui est administré.

Cependant, la journée après, tout se met à dérailler. Encore une fois en sevrage, Joyce commence à nouveau à s’agiter. Elle est encore une fois contentionnée, mais cette fois-ci, on lui injecte une substance appelé l’Haldol, utilisé comme contention chimique. Joyce, qui depuis son arrivée à l’hôpital publiait des vidéos sur Facebook Live pour assurer tout son entourage qu’elle va bien, se met en direct encore une fois. C’est à cet instant qu’elle réussit à capturer en vidéo des propos racistes et insultantes que lui lance quelques infirmières autour d’elle. ‘Tu n’es pas bonne que pour la sexe’. ‘Elle est stupide comme l’enfer’. ‘[Tu as fait tant des] mauvais choix’. Son filmage clandestin est découvert par les infirmières qui essayent de le supprimer. Cependant, ses vidéos sont déjà en circulation. Sa fille les voit et se rend toute-de-suite à l’hôpital, inquiète par la condition apparente de sa mère qui tombe dans le coma peu après leur publication. Quand elle arrive à l’hôpital, Joyce est déjà morte et en salle de réanimation. Les efforts de la réanimer ne se réussissent pas. Une autopsie, réclamé par sa famille va avérer qu’elle est morte d’œdème pulmonaire et que sa mort aurait pu être évitée.

Quel ont été les effets de la circulation de la vidéo de Joyce?

La vidéo publiée par Joyce, alors qu’elle était dans la salle de contention insonorisée, ont provoqué un gros choc sur les réseaux sociaux. Ceux qui prennent la vidéo pour une preuve du racisme systémique au Québec cite les propos des infirmières dans la vidéo en affirmant que cette attitude envers des personnes d’origines amérindiennes est commun non seulement dans le système de santé, mais aussi dans tout le système judiciaire à travers le Québec. D’autres notent qu’au moment de sa mort, Joyce n’a été pris en charge que par une ‘Candidate à l’exercice de la profession infirmière’(CEPI), quelqu’un qui était toujours en formation pour devenir infirmière et qui n’aurait pas du être chargé directement de son soin sans qu’un autre infirmier soit aussi présent. La famille de Joyce cherche maintenant à commencer un procès judiciaire et va probablement poursuivre des dédommagements.